Ucclois
Né à Bruxelles il y a 42 ans, juriste de formation, spécialisé en droit public, enfant d’enseignants, je suis l’heureux papa de Gabriel et Elinor, âgés de 8 et 5 ans. Nous vivons avec ma compagne dans le quartier du « chat », non loin de la place Vanderkindere.

Mes premiers souvenirs d’Uccle sont les crissements du tram 92 que j’entendais le soir lorsque je séjournais chez mes grands parents, qui se sont installés à proximité de la place Saint-Job, après avoir habité quelques temps près de la gare du Midi, comme nombre de migrants d’hier et d’aujourd’hui.
Uccle a toujours été présente dans ma jeunesse jusqu’à aujourd’hui : plusieurs membres de ma famille y ont vécu ou y habitent toujours, comme de très nombreux amis. Ma maman y a travaillé de nombreuses années, à l’athénée d’Uccle 2. J’y suis allé à l’école, j’y ai joué au basket, appris à nager.
Nos enfants y font régulièrement des stages de vacances, en arpentent les (trop rares) plaines de jeux, les parcs Brugmann et Wolvendael, fréquentent à leur tour la piscine Longchamp ou leur mouvement de jeunesse.
C’est aussi à Uccle que j’ai introduit avec plusieurs dizaines d’autres citoyens une interpellation au Conseil communal relative à la commémoration des trois héros qui ont attaqué le 20 ème convoi de déportation. Ils s’étaient rencontrés sur les bancs de l’athénée d’Uccle. Ils sont aujourd’hui citoyens d’honneur de notre commune, une plaque orne le dernier domicile de l’un d’eux, Youra Livschitz, près de la place Vanderkindere.

Engagé
Ma conscience citoyenne et politique s’est forgée d’abord au mouvement de jeunesse, puis au Cercle du Libre examen de l’ULB, que j’ai présidé durant deux ans, au début de années 2000. Avec mes camarades du Librex, nous avons notamment milité pour que la Belgique permette à chacun de mourir dans la dignité, en légalisant l’euthanasie, ou encore pour que les couples de même sexe aient le droit se marier. Nous avons aussi réuni plus de mille personnes au Janson pour soutenir la reprise du processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, autour de Yossi Beilin et de Yasser Abed Rabbo, promoteurs d’une vision visant à mettre fin à l’occupation et aux violences, et faire advenir deux États, israélien et palestinien, côte à côte.

Mon engagement et mes convictions politiques m’ont « naturellement » conduit à adhérer avec plusieurs amis au PS.
Cet investissement militant est par la suite également devenu un engagement professionnel. J’ai travaillé dans plusieurs cabinets ministériels ainsi qu’à l’Institut Vandervelde, le centre d’études du PS.
Auprès du Ministre de l’intégration sociale et de l’égalité des chances, Christian Dupont, j’ai travaillé à l’élaboration puis l’adoption (en 2007) de la législation fédérale de lutte contre le racisme et les discriminations, ainsi que sur la première loi relative au « gendermainstreaming ».
Au cabinet de Charles Picqué, alors Ministre-Président de la Région bruxelloise, je me suis familiarisé avec le fonctionnement des communes et leurs enjeux, au sein de la cellule chargée de la tutelle sur les communes.
Collaborateur à l’Institut Vandervelde lors de la chute du gouvernement Leterme en 2010, je suis devenu l’un des « sherpas » d’Elio Di Rupo, Président du PS, à l’occasion des négociations relatives à la 6 ème réforme de l’État, en charge notamment de la problématique « BHV » et des questions bruxelloises.
J’ai poursuivi mon travail auprès d’Elio Di Rupo lorsqu’il est devenu Premier ministre. J’y ai notamment supervisé la mise en œuvre de la 6 ème réforme de l’État, participé à l’organisation du changement de règne entre Albert II et Philippe I er – notamment sur le plan constitutionnel – et à la réforme du système des dotations royales.
J’ai été particulièrement ému - et fier - de servir le Premier ministre belge, socialiste, fils de mineur, d’origine italienne, qui a, pour la première fois, reconnu officiellement la responsabilité des autorités belges dans la déportation des juifs et tsiganes vers
les centres d’extermination, après tant de décennies de déni ou de silences gênés.

Passionné
Fan du Sporting d’Anderlecht et abonné à la tribune E11, je suis également un grand supporter des Belgian Cats.
Grand lecteur depuis ma plus tendre enfance de bandes dessinées, je lis aussi avec grand plaisir les livres d’histoire ainsi que les romans policiers.
Amateur de séries, David Simon (The Wire, Deuce, Show me a hero, Plots against America etc.) est mon « idole », et son œuvre m’inspire en ce compris sur le plan politique.